Avec un peu de recul désormais, mon parcours suit une progression logique. Dans un premier temps, les études d’art s’imposent à moi en réponse à un besoin de créativité et d’expression. L’expérimentation d’un panel de médiums m’a permis d’être ouverte sur un vaste champ des possibles. Ce temps immersif dans l’art au travers d’une ouverture sur le monde par le biais de la culture m’a permis une position constante de recherche, de curiosité et d’apprentissage. Pour moi tout est tremplin de pensées. Au terme de trois années d’expression et recherche artistique ma réflexion a évolué vers l’art immersif où l’humain est au cœur de l’expérience, en lien à l’environnement. Un besoin d’ancrer ma réflexion plus dans le concret : d’agir et inter-agir sur et avec le monde environnant. Mais comment, au sortir d’une « bulle artistique », transposer ma pratique dans la sphère du quotidien ? L’architecture d’intérieur me semble, alors, être une réponse : une scénographie de la vie. Me permettant d’avoir un impact sensible sur le monde réel. De plus, en adéquation avec mon exigence personnelle, l’architecture d’intérieur répond à ma conviction profonde d’étendre mon éthique écologique sur le champ professionnel. En effet, la pratique de la rénovation permet d’inclure une histoire du bâtiment, en faisant avec ce qu’il y a déjà d’existant. Un enjeu capital qui sera au cœur de l’architecture à venir. L’enseignement technique, conjugué à la pratique, m’a apporté rigueur, autonomie et une résilience face aux contraintes. Au travers de stages, d’une année en alternance en agence et de trois ans en indépendant Free-lance, j’ai accumulé une expérience professionnelle. J’ai travaillé sur des projets variés, allant de la réhabilitation en passant par de la rénovation et des surélévations. Sur des projets résidentiels de maisons ou d’immeubles comme sur des projets commerciaux de restaurants ou bureaux. Mon expérience du terrain m’aura été utile.